TMB refuge

Mon Tour du Mont-Blanc : refuges et gîtes d’étape

Pour mon tour du Mont-Blanc, j’ai mangé et dormi dans des refuges ou des gîtes d’étape situés sur le parcours, tous les soirs. Hormis la nuit du deuxième jour, où j’ai dû descendre à Bourg-Saint-Maurice. Quoiqu’il en soit, l’accueil a toujours été rendez-vous.

Je vous présente ainsi une petite revue des refuges et des gites d’étape que j’ai fréquentés lors de mon TMB.

Dormir et manger en refuge et gîte d’étape le long de son TMB

Le refuge ou le gîte d’étape est un hébergement. Hormis la situation géographique, vous allez pouvoir y dormir, vous laver et manger.

Un gîte d’étape est un hébergement pour les groupes de randonneurs situés le long du parcours. Vous pouvez réserver tout de même si vous êtes seul. Le gîte d’étape n’est pas à confondre avec les autres gites (comme Gite de France par exemple) que l’on connait davantage comme maison où on a tout à disposition. Non, en gîte vous dormirez en dortoir.

Un refuge de montagne est destiné à fournir un abri aux marcheurs originellement. Mais aujourd’hui, les refuges gardés offrent un lit et à manger dans de bonnes conditions. Ce sont également des dortoirs. Sinon, les refuges non gardés vous permettront de dormir aussi à l’abri et ce sera à vous de faire votre propre repas.

En Suisse, le refuge s’appelle « cabane » et la mixité prime. Comme dans les autres pays, les dortoirs sont mixtes mais souvent les sanitaires le sont également en Suisse. Et surtout, les dortoirs sont généralement une succession de matelas alignés et collés les uns aux autres. Promiscuité assurée ! Je n’ai pas testé ce type de dortoir car j’étais en dortoir classique avec lits superposés avec mon groupe de 7 personnes.

Un bon rapport qualité prix ?

Pour moi, dormir en refuge ou en gite d’étape équivaut à avoir un lit assez confortable et être au sec pendant la nuit. C’est également avoir moins de matériel à porter pendant son TMB.

Mais cela veut dire aussi qu’il faut réserver longtemps à l’avance. Le TMB est très prisé et tout le monde part à peu près les mêmes jours (samedi) et la même période (entre le 14 juillet et le 15 août). Par conséquent les refuges sont aussi prisés les mêmes jours à la même période.

Je suis partie du 04 au 10 juillet et tous les refuges et gites étaient complets, hormis peut être le gite du moulin à Argentière. C’était tellement complet que le deuxième jour, mon groupe et moi, avons dû redescendre en taxi jusqu’à Bourg-St-Maurice pour dormir à l’hôtel.

Une fois que vous avez réservé, il va falloir payer votre refuge. Effectivement, dormir et manger, ont un coût (environ 45€ pour la demi-pension / jour).

Personnellement, je suis partie avec Décathlon Travel. Je n’ai donc pas eu à m’occuper de toute cette logistique. J’ai payé mon voyage, point final. C’est un des avantages de partir avec une agence. D’ailleurs, vous pouvez partir avec une agence, sans prendre l’option guide. Les nuits et la demi-pension sont prévues par l’agence.

Il est possible de réserver les refuges et les gites d’étape sur le site internet : montourdumontblanc, géré par l’association des gardiens de refuges et gîtes du Tour du Mont-Blanc.

Dormir et/ou manger

L’intérêt du refuge et du gîte est qu’ils proposent en plus de dormir dans un lit, à manger. Notamment en demi-pension (repas du soir et petit-déjeuner)

Tous les lieux ont proposé du salé et du sucré lors des petits déjeuners. Pour le repas du soir, vous ne choisissez pas.

J’ai été un peu déçue ne pas avoir mangé des spécialités, pas de pâtes en Italie, pas de tartiflette… Néanmoins, partout la nourriture était abondante et bonne. Avant de diner, nous avons toujours bu un verre sur les jolies terrasses.

Si vous êtes en autonomie sur le TMB, vous pouvez bivouaquer à côté des refuges, en demandant auparavant l’autorisation. Cependant, vous pouvez manger le soir dans les refuges. Je vous incite fortement à réserver avant.

D’une manière générale, ce sont des dortoirs avec des lits superposés qui sont proposés. A vous de négocier pour dormir en haut ou en bas. Clairement, après la douche, le dortoir ressemble à une buanderie géante où tout le monde étend sa serviette, son t-shirt et son short pour tout faire sécher sur les rambardes des lits.

J’ai dormi dans des gîtes ou refuges où les draps et couvertures étaient déjà mis. Clairement ils ne sont pas lavés tous les jours, il est nécessaire d’avoir une taie d’oreiller et un drap de sac pour un peu plus d’hygiène. J’avais un drap de sac Sea to summit, parfait pour dormir (lire mon article sur mon équipement).

En ce qui concerne les punaises de lit, vous priez pour ne pas en récupérer. Les refuges et gîtes sont attentifs à cela et font le nécessaire pour tout désinfecter avant la saison. Partir en début de saison m’a permis de ne pas trop m’inquiéter de cela, car je me disais qu’il n’y avait pas eu trop de passage encore.

Si vous n’aimez pas le ronflement de vos camarades de chambre, il faudra penser également aux boules Quiès. Personnellement, je ne supporte pas d’avoir ça dans les oreilles mais cela ne m’a pas empêcher de dormir correctement.

Enfin en refuge ou gîte, il est nécessaire d’avoir une paire de tongs avec soi. Parfois, ils en prêtent. Les chaussures sont remisées dans une salle où ça sent en général très bon le soir… les bâtons sont également déposés dans la même salle en général.

Les gîtes et refuges de mon tour du Mont-Blanc

Jour 1 Gite d’étape Le Pontet – Les Contamines-Montjoie

Le premier soir, j’ai dormi au gîte d’étape Le Pontet situé dans le camping du même nom, aux Contamines-Montjoie (1190 m d’altitude ; capacité 61 personnes).

Pour un premier soir où tout était découverte pour moi, il y a eu d’abord la bonne surprise où nous dormions seulement à 5 dans notre dortoir. En réalité, les dortoirs sont séparés sous forme de box, fermés avec un rideau. Mais les box sont séparés par des cloisons qui sont ouvertes en haut et en bas, donc on entend les autres. Lorsque quelqu’un décide d’allumer la lumière à 5h30 dans son box, cela se voit également.

Néanmoins, les lits étaient très confortables. J’ai très bien dormi. Il n’y avait pas du tout de fenêtre sur tout l’étage des dortoirs ; il faisait chaud.

Autre bonne surprise, les sanitaires étaient vraiment très propres et très bien. Il y en avait beaucoup. J’ai apprécié le fait qu’il y ait des lavabos seuls qui ferment à clé. C’était pour moi, l’idéal le matin pour mettre mes lentilles tranquillement.

En revanche le repas est servi dans un chalet annexe du gîte très bruyant. Nous ne pouvions pas bien discuter ce premier soir car nous nous entendions clairement pas. La nourriture était bonne (plat principal : riz et poulet au curry). Le lendemain matin, nous sommes allés au petit-déjeuner pas en même temps que tout le monde. C’était beaucoup plus calme. J’ai trouvé le petit-déjeuner un peu bas de gamme même s’il y a un appareil qui prépare ton œuf dur si tu en souhaites un.

Lire l’intégralité de mon article sur mon jour 1

Jour 2 Hôtel Base Camp – Bourg-St-Maurice

Mon deuxième jour de marche s’est terminé aux Chapieux. Un refuge existe. Néanmoins, l’agence n’a pas pu réserver à temps et donc nous n’avions pas de place. Un taxi est venu nous chercher et nous a descendu jusqu’à Bourg-St-Maurice.

Nous avons dormi à l’hôtel Base Camp, en chambre individuelle. L’hôtel propose également la demi-pension, ce qui nous a évité de ressortir de l’hôtel.

Cette soirée et cette nuit très confortables m’ont permit de bien me reposer avant un troisième jour qui apparemment, d’après le guide était le plus redoutable (complètement faux au final). J’en ai même profité pour laver mes t-shirts. La décoration de la chambre était très belle.

Le diner était très bon. Nous avions le choix de choisir entre plusieurs plats du restaurant de l’hôtel, entre entrée et plat ou entre plat et dessert. Le petit-déjeuner était très copieux avec beaucoup de choix.

Lire l’intégralité de mon article sur mon jour 2

Jour 3 Refuge Monte-Bianco – Courmayeur, Italie

refuge monte bianco

Le troisième soir, c’est en Italie que j’ai dormi. Nous étions au refuge Monte Bianco sur les hauteurs de Courmayeur, à 1700m d’altitude. (capacité : 70 personnes).

Quand nous sommes arrivés, nous avons investi directement la très belle terrasse avec une vue magnifique sur des parois montagneuses. On y est resté longtemps.

Une fois que l’on s’est motivé à décollé de notre banc en bois, nous avons découvert notre petit dortoir. Nous étions 4 femmes et il fallait être très ordonnées car le dortoir n’était vraiment pas grand. Il y avait un petit lavabo dans la chambre, ce qui était aussi pratique pour se laver les mains et les dents. Encore une fois, j’ai très bien dormi.

En revanche ce refuge a été certainement le plus décevant de la semaine concernant la nourriture. Nous devions choisir le plat principal de notre diner quand nous sommes arrivés en fin d’après-midi. C’était bon mais le plat principal était de la polenta. Même avec la sauce de la viande, la polenta, ça n’a pas de goût. (soupe de légume + polenta et boeuf en sauce + salade de fruit). Le petit-déjeuner était classique mais apparemment le café pas très bon d’après les copains. Néanmoins, la salle de restauration est très joliment décorée.

Enfin, les sanitaires étaient propres et assez nombreux. La salle de douches en comportaient 4, qui fermaient avec des rideaux, avec un petit coin privé pour ses affaires. On ne voyait pas les autres. J’ai trouvé que c’était un peu plus vintage que le premier soir mais c’est aussi l’esprit refuge. Car majoritairement, les hébergements se sont améliorés en terme de confort. Mais pour moi, c’est normal de ne pas avoir tout le confort et d’avoir une simplicité dans les hébergements.

Lire l’intégralité de mon article sur mon jour 3

Jour 4 Refuge L’Auberge des glacier – La Fouly, Suisse

Après l’Italie, j’ai voyagé en Suisse pour dormir le quatrième soir à l’Auberge des Glaciers, dans la station de La Fouly à 1600m d’altitude (capacité 60personnes).

On a été très bien accueilli par le personnel qui a été très gentil.

Le repas copieux a été également très agréable, très joyeux et surtout tellement délicieux (soupe de légumes + salade verte petits légumes de saison + épaule d’agneau pommes dauphine et haricots verts + abricots sérac romarin). La salle de restauration est magnifique, à la décoration typique d’un chalet suisse. Le petit-déjeuner était tout autant copieux, avec du choix et très bon. C’est un endroit, avec le gite du moulin le dernier soir, où nous avons le mieux mangé.

Par contre, je n’ai pas très bien dormi mais c’est dû à la présence d’un ronfleur dans ma chambre. C’était la première fois que nous dormions tous les membres du groupe ensemble, à 7. J’avais le pire ronfleur au-dessus de moi. Une horreur. En plus, je dormais à côté de la fenêtre ouverte pour qu’on puisse respirer pendant la nuit. Il faisait un peu frisquet pour moi vu que j’étais à côté. Le lit n’était pas très grand non plus.

Néanmoins, le dortoir et l’auberge étaient confortables et on a passé un très bon moment. Les autres membres du groupe, un peu moins dérangés par les ronflements ont très bien dormis. Avant de dormir, nous avons une nouvelle fois bien rigolé tous ensemble dans notre chambre.

Quant aux sanitaires, là, j’ai eu plus de mal avec les douches avec leur porte en verre opaque. Par contre, rien à redire concernant la propreté, c’était parfait.

Lire l’intégralité de mon article sur mon jour 4

Jour 5 Refuge Le relais d’Arpette – Champex-Lac, Suisse

Le cinquième jour, je l’ai à nouveau passé en Suisse, au relais d’Arpette situé à Champex-Lac.

Nous avons encore une fois passé de bons moments tout notre groupe dans le dortoir. Nous avons ce soir-là encore beaucoup rigolé notamment à cause/grâce aux conditions caucasses qu’offrent ce refuge.

Nous sommes arrivés très tôt, vers 15h, à cette auberge. Nous étions les premiers à nous laver, ce qui étaient très bien car tout était propre. Ce ne fut pas le cas, le lendemain matin. Le grand lavabo des sanitaires était complétement bouché. Les toilettes très peu nombreux n’étaient pas non plus très propres. Il manque clairement des sanitaires dans cet établissement.

Les douches, ça va mais les toilettes, ça ne va pas du tout. Les dortoirs sont dans un bâtiment annexe à l’auberge. Il y a un seul et unique toilette par étage de dortoir. Sachant qu’il y a 4 dortoirs d’environ 8 personnes par étage…. voilà voilà, je ne vous fais pas le calcul, c’est limite limite. Sinon, les autres sanitaires sont dans le bâtiment principal.

Avant de manger, nous avons pris l’apéritif dans l’herbe avec encore une nouvelle fois une magnifique vue. C’était un très bon moment mais court car le diner (souper comme on dit en Suisse) a été servi à 18h30 ! A 19h15, on sortait de la salle de restauration. Les plats ont été servis très très vite. A peine fini, que l’on nous retirait nos assiettes. On nous a enlevé le plat de purée alors qu’il en restait et qu’on pouvait encore se resservir.

Franchement, on a ressenti que l’on nous pressait pour manger pour que le restaurant puisse assurer un service classique. Ce n’était pas très agréable. pourtant la salle de restauration est très belle, avec une jolie cheminée au milieu de la salle qui la rend chaleureuse même éteinte. Le repas était bon (soupe de légumes + Purée + ragout de boeuf + sorbet citron).

Le petit-déjeuner était également très bon, comme à chaque fois copieux, avec du choix. Là, on nous a beaucoup moins pressé et c’était très agréable.

Il n’y avait pas de réseau wifi ce soir-là, pas de 4G, juste le téléphone classique et au final cela fait du bien de couper un peu le soir.

J’ai très bien dormi cette nuit-là. Nous étions donc ensemble, avec l’un d’entre nous, qui a dormi complètement au milieu de la pièce sur un matelas posé sur une planche de bois. On a beaucoup ri de cela, car il fallait faire attention à ne pas l’écraser si on se levait la nuit.

Lire l’intégralité de mon article sur mon jour 5

Jour 6 Gite Le Moulin – Argentière

Le dernier soir a été très agréable au gîte Le Moulin à Argentière, à 1350 m d’altitude (capacité : 38 personnes). C’était notre dernier soir et nous avons passé une superbe soirée ainsi qu’une très bonne nuit dans ce gite.

Nous sommes une nouvelle fois arrivés tôt, les douches étaient à nous en premier. Les sanitaires, en nombre cette fois-ci, étaient propres. Rien à redire. Le patron veillait au grain. Qu’aucun grain de sel ne se mette dans le rouage.

Nous avons passé une bonne partie de la fin de journée au soleil sur les fauteuils confortables du gite. Puis, nous avons bu notre dernier apéro tous ensemble.

L’heure du repas, plus tardive que la veille, a sonné. Le dernier repas tous ensemble également. Le patron nous a servi de délicieux plats. Nous n’étions pas pressés ce soir-là. Comme si nous n’avions pas envie que notre tour du Mont-Blanc se termine. Malgré tout, 1000m de dénivelé nous attendait le lendemain alors nous nous sommes décidés à aller dormir.

Nous étions dans la plus grande chambre, celle de 10 personnes et elle était complète. Deux trekkeurs que l’on connaissait un peu faisaient partis de notre dortoir. Tout était propre et confortable. Encore une fois, il y avait une bonne ambiance et nous avons bien rigolé tous ensemble.

La nuit a été bonne et le petit-déjeuner qui s’en est suivi était délicieux. On a tous adoré ce gite avec un accueil adorable. Idéal pour terminer ce tour du Mont-Blanc.

Lire l’intégralité de mon article sur mon jour 6

Lire l’intégralité de mon article sur mon jour 7

C'est à l'âge de 3ans que je réalise mes premières randonnées. Mon amour pour la montagne grandit en même temps que moi. Sauf que lui, il ne s'arrête pas de grandir. Alors en 2015, je pose mes valises en Haute-Savoie pour que je puisse assouvir ma passion pour la randonnée lors de mon temps libre. Depuis, j'arpente les chemins, été comme hiver. J'aime l’évasion et le dépassement de soi qu'apporte la marche. Bien sûr, j’aime aussi découvrir de magnifiques paysages ou de nouveaux sommets. Mon terrain de jeux préféré est le Massif du Chablais. Parfois, c'est en courant que le dénivelé gravite sous mes pieds. Le trail est devenu une nouvelle façon pour moi de parcourir cette montagne que j’aime tant. Très souvent, c’est avec plaisir que je roule avec mon VTT sur les sentiers escarpés. Quand je m’éloigne de mes montagnes, mes chaussures de rando et mon vélo ne sont jamais très loin ! Alors transmettre ma passion est une évidence !

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